Comme à chaque fois...
Je vois tout en noir, à chaque fois.
A chaque fois, Je vois tout en noir,
Pour mieux vivre, j’ouvre la porte,
Je ne sais plus, si j’ai peur,
De moi-même, des autres,
Alors…
Je vois tout en noir, à chaque fois.
A chaque fois, je vois tout en noir.
Chaque lambeau de cette peau,
sera le mien, couche par couche,
érosion accélérée, prématurée …
Sortir de ce monde,
Y rester… sans y prêter,
La moindre attention,
Se boucher les oreilles,
Ne plus rien entendre,
Il faudra pourtant sortir.
Je vois tout en noir, à chaque fois.
A chaque fois, je vois tout en noir.
La sortie... un cul de sac,
Démêlant les nœuds,
Au rythme du balancier,
Ce corps qui va et vient,
Complètement désossé.
Éteins la lumière
Souffle la bougie,
Jusqu’à ce que la fumée d’asphixie,
L’automate articulé grince,
Surtout reste figée,
Tu risquerais de te blesser,
Ton dessein ne sera le remède,
Et irrémédiablement...
Tu verras tout en noir comme à chaque fois.