Décadence post-humaine
L’instabilité est permanente,
De chutes en essors,
D’essors en chutes
la décadence post-humaine,
rappelle au passé,
le soleil de la mélancolie,
refuse de se coucher,
la répétition est perpétuelle
j’aurais voulu que tu sois dans mes pensées
un peu plus souvent que cela est arrivé
être dans les tiennes… de temps en temps
Maintenant il est trop tard
L’immobilité est immolée
Ronge ce sabre, celui-là même
Qui t’a transpercé
Ronge, cet os
A en avoir le goût du sang dans la bouche
Je te protègerais de ce monde
Je t’emmènerais dans mon univers
Il n’est pas plus beau
Mais lui n’est pas réel
Et si tu tournes en rond
Dans cette sphère
On s’enverra en l’air
En buvant quelques verres
On oubliera que dehors il fait froid
Que dehors règne la mort
S’il le faut on ira réveiller
Quelques cadavres
Qui d’antan levaient leurs étendards
Ceux qui ont si bien combattus
Qu’on dort sur nos sofas
Je t’enfermerais dans mon univers
Pour ne pas être seule dans cette sphère
Pour y voir plus clair
Quand auprès de moi
Tu m’offriras la lumière
Ensemble, on oubliera
Qu’on fait les hamsters
Dans cette roue ou tout est joué d’avance